J’ai testé le jeûne de 3 jours
Quelle motivation ?
Voilà trois jours à venir ou je suis seule à la maison, un planning rempli, mais qui me laisse du temps pour aller marcher, et une belle envie de faire ce jeûne pour accompagner cette période de tri que je suis amenée à faire dans ma vie en ce moment. Une météo douce ni trop chaud, ni trop froid. Bref, toutes les conditions sont réunies pour démarrer cette aventure dans des conditions optimales. GO !
La descente
Je veux faire cela bien, même si un jeûne de trois jours, ne demande pas vraiment de préparation, afin de prendre soin de mon corps, de le respecter. On est dimanche, je commence tranquillement ma descente alimentaire, en supprimant les protéines. Cela se passe tranquillou, car c’est déjà ma nourriture de base : légumes, céréales, fruits.
Lundi, je supprime les céréales et je reste sur les fruits et les légumes cuits, qui je mange tiède, puis un bouillon le soir, pour garder de la chaleur. Et demain, c’est le grand jour…je me demande si je vais faire une crise curative, si je vais avoir faim….
Le premier jour
Mardi, je prépare ma tisane, j’ai choisi la tisane du jeun de Gaia, elle est merveilleuse et très adaptée car grâce à ses feuilles de fraisier, framboisier, elle apporte un fond sucrant naturel, bien agréable. Dans la journée, le mental me dit bon aller on va manger ou bien il m’envoie des photos de plat ou d’aliments: des crevettes, du poisson, mais mon corps n’a pas faim, il y a bien des gargouillis mais pas vraiment de faim. J’ai comme des débuts de maux de tête dans la journée, mais ils disparaissent quasi immédiatement et ne s’installe pas . En fin de journée, je chausse les baskets et je vais marcher une heure dans la nature.
Le deuxième jour
Mercredi, la nuit s’est bien passée, j’ai la langue chargée et je me sens fatiguée physiquement, j’ai le coeur qui tape un peu. Il me tarde de boire ma tisane. Je sens que je n’ai pas beaucoup d’énergie en début de matinée, puis je me mets au travail et j’y pense moins. En milieu de journée, je commence à me lasser de la tisane, alors je passe à l’eau, c’est mieux. Le mental continue à m’envoyer des odeurs d’aliments salés, je n’ai vraiment pas envie de sucre. En fin de journée, je me sens en forme, bon j’ai les aisselles qui reniflent , bye bye les toxines…. je pars marcher une heure pour m’aérer.
Le troisième jour
Jeudi , la nuit s’est bien passée, je dois me réveiller à 6h20 pour aller travailler, ca va. j’ai un petit stress, un petit rien et je vois que les palpitations arrivent rapidement. Par contre, un avantage majeur du jeûne pour moi, c’est que cela m’amène à être en énergie basse et cela me va bien, ou je prends le temps de faire chaque chose, d’avancer sur mes dossiers tranquillement mais sereinement. Cela me permet vraiment d’être dans le ici et maintenant, quel bonheur. Dans la journée, quelques palpitations, des photos et odeurs envoyées par le mental de purée saucisson, et pourtant je n’ai vraiment pas faim. Je ne sens plus sous les aisselles. Je suis en forme en fin de journée. Ce soir, je retrouve ma famille, je vais donc reprendre la nourriture avec au menu des légumes cuits, mais je n’ai pas faim du tout. Je m’attendais à un émerveillement des papilles au contact des aliments, et bien non cela n’a pas eu lieu, mais par contre les glandes salivaires et le haut du palais m’ont littéralement brûlés au contact des premiers aliments dans ma bouche. Cette sensation a été étrange et surprenante.
La reprise et mon bilan
Vendredi, je reprends tranquillement avec les légumes cuits et des fruits cuits, je me sens en forme. Ces trois jours de jeûne se sont globalement bien passés, pas de crise curative, c’était ma crainte. J’aurai pu continuer car je n’avais pas faim du doute, mais j’avoue qu’il m’aurait fallu un but thérapeutique, ou un esprit de groupe, pour maintenir l’intérêt, car je ne voyais pas le sens de continuer plus longtemps.