Mots du jour.. Je suis la rivière rouge qui ne coule plus .

Je suis ce passage de femme.

 Comment le traverser ?

Comment s’ auto – accompagner ?

Sûrement tu recherches des ressources et des espaces et des bras pour poser tes questionnement.

Il est vrai que l’ on ne parle pas ou peu des rivières rouges qui s’ éteignent et disparaissent.

Avant ce passage bien des signes et des présages commencent à se manifester.

Tu les as perçu et pourtant tu n’ étais pas certaines et puis, les jours et les nuits les on manifesté.

Ces humeurs et ces marques sont différentes selon chacune, difficiles ou légères, émotions, modifications corporelles, états d’ âme viennent comme des tourbillon , s’ échoir à tes pieds, quittant l’ ancien !

Dans ce passage, j’ enquéris ma femme intérieur .

Ma féminité, mon désir, mon abime, mon étoffe, ma peau, mon coeur, mon âme vont t’ils se modifier ?

Vais – je quitter une rive pour une autre ?

Tout se bouscule, mon climat intérieur vogue entre tristesse et apaisement.

L’ appréhension de vieillir, est elle en moi ?

Mais également  de entrer dans un nouveau cycle de sa vie ?

Je sonde et regarde ou mon coeur va, des peaux se déshabillent.

Le monde extérieur semble préférer la femme du printemps nouveau que celle de l’hiver ou je commence à renter doucement .Je deviens hiver je deviens sagesse, car je n’ ai plus d’ attente.

Je me sens libre.

Oui , je gagne en ma liberté, les contingences, obligations de courir plus vite que le vent se déleste.Je suis celle aux rides aimés, aux nuits étoilés, aux mains qui ont caressé, nourri, porté, attendu . Je peux me poser là et contempler les nuages, les arbres.

 Il m’ arrive de faire ce constat que la femme jeune est partout, la femme lunaire , impératrice, mais ou sont les femmes solaires ?

Les femmes qui ont largué les amarres et ont pris possession à pleine main d ‘elle

Manifestant dans leur singularité !

Cette femme rayonnante n’est pas qu’une ancienne, c’est une femme bien droite, débout ,ayant déjà franchi des landes, des terres .
Elle a dans sa calebasse pleurer ses regret et aimer à foison,

C’est une femme en paix, qui aujourd’hui fait un grand pas :  Passage

Yaël Catherinet:accompagnante du féminin en chemin https://www.yaelchandesarbres.com

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