Ménopause et cheveux
Ménopause et cheveux.
Les cheveux blancs, à n’importe quel âge, cela se remarque ! Alors phénomène de mode ou pas, de plus en plus de femmes arborent leur chevelure argent.
La période de ménopause qui arrive bon an mal an en même temps que les cheveux blancs nous amène à faire le tri de ce que l’on veut, de ce que l’on ne veut plus. Alors, je vous pose la question : les cheveux blancs, la revanche de la cinquantaine ?
Mes cheveux blancs , trop tôt ?
Les miens sont venus tôt, dès 20 ans. Cela fait parti de mon héritage familial, j’en ai fait mon affaire. Mais c’est ma fille qui porte aussi cet héritage. Alors elle s’afflige de cet héritage subi ou plus justement m’accuse de lui avoir transmis ses quelques cheveux blancs à 21 ans.
Dans notre société où le jeunisme est la référence, le gris fait peur. Enfin celui qui nous arrive naturellement avec ses imperfections, pas celui que l’on fabrique artificiellement chez le coiffeur .
Alors on teint, on déteint, on reteint, on joue le technicolor comme on peindrait ses ongles selon ses humeurs.
La valse des couleurs, je connais ! je suis passée de brune, à auburn, à noir, puis à rousse. Mais avec les couleurs chimiques ou pseudo naturelles mes cheveux ne ressemblaient plus qu’à une botte de paille, bien sèche et bien rêche.
Du chimique au naturel
Du coup, je suis passée sur les colorations naturelles. Cela a été très positif ! Cela s’est fait en même temps que ma révolution naturopathique. Et là, j’ai vraiment retrouvé mes cheveux d’avant, doux, brillants.
Je suis passée par différentes expériences plus ou moins concluantes. Du vert, du bleu et même du violet punky ! J’osais à peine sortir avec des lunettes de soleil. Mais j’ai fini par rencontrer le graal de la teinture végétale KHADI.
Ménopause et cheveux blancs
Mais le « syndrome de la racine » est devenu récemment une obsession. Au bout de 20 ans de coloration, la période de la ménopause passant par là, cette transition de vie au féminin m’a amenée à me poser la question suivante : « et si j’arrêtai les couleurs ? j’en ai marre ! »
Alors, je me lance ! Je laisse passer 2/3 mois sans refaire de teinture, un vrai tie and dye.
Alors débute un autre parcours du combattant. Le regard des autres. Et leurs commentaires. Les pires ? Ceux des copines (teintées) « Tu fais petite vieille qui essaie de s’habiller jeune » « Je ne sais pas comment tu peux supporter tous ces cheveux blancs » Ou encore : « Tu te laisses aller ! » Remarques qui peuvent faire renaître le doute en soi si on les prend trop à cœur.
« C’est vrai que l’on associe cheveux blancs avec fin de la féminité, de l’activité hormonale, moment vécu comme un véritable “dessèchement” « , ai-je lu récemment. D’où l’idée, peut-être, que l’on se laisse aller, que l’on est moins séduisante. Alors là, je dis non ! Pour autant, comment assumer ses cheveux blancs qui sont dans la tête et dans le corps ?
L ‘idée fait son chemin : et si je laissais faire la nature ? Alors une copine me dit : » lance toi plutôt en hiver, comme cela tu as toujours une bonne raison pour avoir un truc sur la tête ».
S’y préparer
La première chose est de regarder les femmes qui portent des cheveux blancs et qui vous paraissent belles, dans leur puissance.
S’y préparer : pour moi, cela est passé par travailler sur mon maquillage, pour mettre plus en valeur mes yeux, mon teint plutot blafard.
Identifier des couleurs qui mettront en valeur le gris de vos cheveux.
Avoir une coupe toujours bien entretenue pour se trouver belle.
Cultiver l’amour de soi, sa rayonnance intérieure pour se sentir forte face au regard des autres.
Il faut être convaincue que c’est beau. On est fabriqué pour trouver des bonnes raisons de ne pas laisser ses cheveux blancs : ça n’irait pas aux cheveux frisés, aux cheveux fins, il faudrait avoir les yeux clairs… Pour le travail, ça n’irait pas non plus. Rien de tout cela n’est vrai. La plus grande terreur, c’est de n’être plus désirée. Or beaucoup d’hommes trouvent ça beau.
Sophie Fontanel dans son livre apparition en parle : https://www.youtube.com/watch?v=eZCmYhXJ3SQ
Sur mon chemin
Alors j’ai décidé d’y aller, mais en douceur. C’était plus juste pour moi que le changement soit progressif. Alors je descends progressivement en couleur, de mois en mois, pour m’accepter dans ce changement, me laisser le temps.
Le temps de me questionner tout au long de ce chemin, sur ce que cela vient toucher à chaque fois en moi, en tant que femme dans mon rapport au corps, à l’image de soi, à l’estime de soi, tout en me connectant à ma puissance intérieure.
Et si vous cherchez une coiffeuse pour vous accompagner sur ce chemin, voici mon contact
Et vous, quel est votre cheminement intérieur ?