Mycose vaginale et flore de Döderlein
Au même titre que la flore intestinale, la flore vaginale est un environnement à part entière avec ses spécificités. Et pour autant, son équilibre est tout au aussi décisif pour notre bien être et notre bonne santé. Cette flore intime, ou dite : flore de Döderlein, a pour rôle essentiel de protéger nos organes génitaux de tous les germes, bactéries.
Un réel équilibre
Cette flore vaginale est contituée de moultes variétés de bactéries. Certaines bienvenues en grand nombre et d’autres moins amicales mais en petit nombre. L’équilibre est ainsi parfait. Les plus sympathiques, les lactobacilles permettent de maintenir un taux d’acidité optimal de la flore vaginale. Ils jouent ainsi un rôle fondamental de protection en inhibant la croissance, l’adhésion ou l’expansion de bactéries ou levures pathogènes.
Les sources de déséquilibre
- Les évènements de la vie de femme : puberté, menstruations, grossesse, ménopause
- Les médicaments : pilule contraceptive, antibiotiques
- Un hygiène inadéquate : manque ou excès d’hygiène au niveau de la zone vaginale, ou des vêtements trop serrés
- Des maladies et autres : le diabète, le stress et anxiété, les rapports sexuels, le tabac
Si déséquilibre
Si il y a une trop grand modification de la flore, vous êtes plus sujette à l’apparition d’infections vaginales.
Les 2 infections vaginales les plus courantes sont :
-la mycose vaginale :
Cette infection est liée à la prolifération dans 85 à 90% des cas de Candida Albicans, qui se caractérisent par :
- démangeaisons,
- brûlures,
- irritations,
- pertes blanchâtres, épaisses et inodores,
- douleurs au moment d’uriner et pendant les rapports sexuels…
-la vaginose bactérienne
En cas de vaginose bactérienne, il y aquasi-disparition des lactobacilles au profit de bactéries pathogènes présent à l’origine en petite quantité. Les bactéries pathogènes les plus courantes sont : Gardnerella, Atopobium, Prevotella et Snethia.
La mauvaise odeur (odeur de « poisson pourri ») et les pertes grisâtres et fluides sont des caractéristiques qui permettent d’identifier les vaginoses.
Les Conséquences
L’équilibre est perturbé par 2 choses :
- une diminution des bonnes bactéries
- le développement de mauvaises bactéries ou de levures.
Normalement, votre organisme est à même de lutter contre l’infection et retenir à l’équilibre, c’est la magie du corps humain. Mais à force d’infection à répétition ou d’un mode de vie délétère, ne pas y arriver tout seul.
Comprenons, que :
Ce déséquilibre se produit si le pH vaginal n’est pas suffisamment acide. Les bonnes bactéries manquent et les champignons et les «mauvaises» bactéries se multiplient plus qu’ils ne le feraient normalement.
Agir directement sur la zone intime
=> évitez absolument l’usage de produits décapants pour votre toilette intime.
=>proscrire les douches vaginales.
=>nettoyer avec un gel ou un savon au pH relativement bas, mais neutre
=>oublier les tampons sur une longue durée, préférez les serviettes périodiques.
=> aux toilettes essuyer toujours de l’avant vers l’arrière.
=> ne pas garder de maillot de bain humide après la piscine
Agir sur l’alimentation
Eviter les aliments trop acidifiants :
- les produits laitiers animaux
- la viande rouge
- le sucre en excès
Favoriser les aliments désinfectants :
- l’ail
- le cumin , le gingembre
- thym origan sariette en tisane
Pour en savoir plus, voir mon article sur l’alimentation http://equilibreofeminin.fr/2017/02/21/ali-anti-candida/
Si malgré tout cela vous avez encore des mycoses ou des vaginose, il faudra remettre ce problème dans une vision plus globale et identifier l’origine de la problèmatique récurrente, pour mettre en place un protocole spécifique. C’est le travail que je vous propose de faire en accompagnement Naturopathique. http://equilibreofeminin.fr/